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Le blog bleu

Le blog bleu publie tous les articles de RugbyTV concernant le XV de France ainsi que les commentaires de nos Consultants et des supporters des Bleus. Les communiqués de la FFR, de l'IRB et du Comité des 6 Nations sont aussi publiés dans le blog bleu.

Les Assises du Rugby français

Pierre Camou (1)

Pierre Camou (2)

Pierre Camou (3)

Didier Rétière

Romain Poite


Triste fin pour les Bleus

Samedi après-midi, le XV de France n?a rien pu faire face à la machine galloise. Les hommes de Warren Gatland s?adjugent un Grand Chelem mérité (16-9) dans leur antre du Millenium Stadium à Cardiff. La fin est amère pour les Bleus qui voient en plus partir trois de leurs « anciens ».

« Emus », « tristes », « déçus »? Assis dans l?herbe du Millenium Stadium, les visages fermés, les Bleus ont assisté impuissant à la remise du Trophée aux Gallois. Deux victoires, deux défaites et un match nul qui les placent en quatrième position, le bilan n?est pas flatteur. Pourtant, l?envie et le c?ur n?ont pas manqué à ce groupe français qui aura été un dangereux prétendant au Grand Chelem.
Privés de ballon dès l?entame de match, les Bleus subissent la puissance galloise mais tiennent bon et mènent même au score grâce à une pénalité réussie de Dimitri Yachvili. Mais à la vingtième minute, le match bascule. Après un ingénieux lancement après touche, William Servat s?échappe dans le couloir des cinq mètres mais manque le deux contre un décisif avec Thierry Dusautoir à quinze mètres de la ligne galloise. Sur le retour, c?est la douche froide. Pénalisés sur le deuxième temps de jeu, les français se retrouvent dans leur moitié de terrain et après un ballon gratté au sol, l?ailier Alex Cuthbert crochète la défense et va aplatir le seul essai de la rencontre. 7-3 puis 10-3 après une pénalité de Halfpenny, les Bleus encaissent le coup à la mi-temps.

Un mur rouge

De retour sur le terrain, les français sont plus tranchants sur leurs rares initiatives. Mais à chaque fois, une faute de main ou une pénalité fait avorter l?action. Wesley Fofana échoue sur les trente mètres gallois après une échappée sur l?aile, Jean-Marcellin Buttin, auteur de deux beaux franchissements, est lui stoppé dans les 22 mètres gallois après un sublime coup de pied décroisé de Lionel Beauxis et Imanol Harinordoquy oubli Louis Picamoles à cinq mètre de l?en-but du Pays de Galles. Les intentions étaient là, pas la réussite. Face à un mur rouge, les Bleus assurent en défense mais la deuxième période se résume finalement à un duel entre buteurs. 16-9, score final, le XV de France ne reviendra pas et le Pays de Galles peut enfin savourer sa revanche inavouée de la demi-finale perdue en Nouvelle-Zélande.
Très émus en fin de match, William Servat et Julien Bonnaire ont souligné uniquement le positif de ce Tournoi plus ou moins raté. Un groupe qui vit bien, de l?envie, du travail et un avenir prometteur qui s?ouvre à ce XV de France. Philippe Saint-André a déjà annoncé qu?il profiterait de la Tournée en Argentine pour lancer des jeunes joueurs. Un nouveau chantier attend le staff de l?équipe de France, celui du renouvellement d?un groupe de mondialistes orphelin de trois de ses « anciens », Lionel Nallet, William Servat et Julien Bonnaire.

Anglais et Italiens finissent en beauté

L?Italie évite de justesse la cuillère de bois en s?imposant face à l?Ecosse (13-6) samedi à Rome. Un premier succès pour Jacques Brunel aux commandes de la Squadra Azzura depuis le début de l?année. Les écossais terminent dernier malgré plusieurs orgies de jeu pendant ce Tournoi.
Twickenham a vibré au rythme des « Sweet Long Sweet Chariot » samedi en fin d?après-midi. Les Anglais infligent un lourd 30 à 9 à l?Irlande et finissent en beauté sur la deuxième marche du podium de ce Tournoi des VI Nations 2012.

Arnaud Rey


Une semaine pour ne pas sombrer

Du 12 au 15 mars, Philippe Saint-André s'est efforcé de dessiner un futur au XV de France, au delà de l'échéance de Cardiff qui s'annonce des plus dangereuses.

Philippe Saint-André en conférence à Marcoussis - 1ère partie.

Philippe Saint-André en conférence à Marcoussis - 2ème partie.

Philippe Saint-André en conférence à Marcoussis - 3ème partie.


Le Tournoi échappe aux Bleus


C?est fini ! Le XV de France ne remportera pas son premier Tournoi des VI Nations de l?ère Saint-André. Dans un Crunch toujours aussi âpre et incertain, les Bleus se sont inclinés face au rival anglais dimanche au Stade de France (24-22). Une première défaite qui les prive d?une finale face aux Gallois.

Les chaussettes baissées, le corps meurtri et la mine déconfite, Aurélien Rougerie n?a pas caché sa déception dans les couloirs du Stade de France. Défaits par leur meilleur ennemi, l?Angleterre, les Bleus se privent d?une victoire finale dans ce Tournoi des VI Nations. Les Anglais, eux encore en course pour remporter la compétition, n?ont pas masqué leur joie dans le tunnel menant aux vestiaires. « Fofana, Fofana » répétait le centre anglais Manu Tuilagi avant de pénétrer dans le vestiaire des Bleus pour échanger son maillot avec son vis-à-vis du jour, Wesley Fofana. Si l?issue du match est triste pour les Bleus, elle ne s?est décidée que dans les dernières minutes tant le match fut serré jusqu?au bout.

Des erreurs défensives qui coûtent cher

Rentrés sur le terrain avec le regard noir et la bave aux lèvres, les Bleus n?ont cette fois-ci pas raté leur entame et ont réalisé un premier quart d?heure de qualité. Mais en deux actions, une marée blanche répondant aux noms de Foden et Tuilagi s?est abattue sur eux. Deux essais coups sur coups après un lancement à leur initiative auxquels ils ne trouvèrent qu?une seule et mince réponse, une pénalité de Beauxis. Face aux Anglais, les Français payent « cash » leurs errances et leur naïveté défensive. A la mi-temps, les supporters tricolores font la moue en regardant le tableau d?affichage, 14-9 pour l?Angleterre après deux autres pénalités de Beauxis et Dupuy.
En deuxième période, les Français tentent à l?image d?un Imanol Harinordoquy omniprésent dans tous les secteurs du jeu. Mais un en-avant sur la dernière passe empêche à chaque fois les Bleus de concrétiser. Le troisième-ligne anglais, Tom Croft en profitera pour se jouer de la défense française et planter un troisième essai scellant la victoire de ses pairs. Auteur d?une grosse rentrée, Morgan Parra ne changera pas la destinée des siens, tout comme Wesley Fofana qui inscrivit sont quatrième essai sous le maillot bleu. François Trinh-Duc lança les dernières offensives françaises mais manqua le drop de la gagne à la dernière minute.

La fin d?un cycle

Lionel Nallet, Julien Bonnaire et William Servat ont donc perdu leur dernier match sous le maillot frappé du coq au Stade de France. Pour le staff, un gros chantier commence dès aujourd?hui. Philippe Saint-André a annoncé pas moins de six changements dans son groupe. Julien Pierre, Fulgence Ouedraogo, Alexis Palisson, Florian Fritz et Dimitri Yachvili font leur retour au sein des Bleus. Parmi eux, un « petit nouveau », Jean-Marcellin Buttin. Le clermontois entre pour la première fois dans le groupe France qui compte désormais 24 joueurs pour préparer au mieux ce dernier match face aux Gallois.

Irlande et Galles, sans forcer

Les hommes de Paul O?Connell ont sorti le grand jeu face à des écossais joueurs mais paradoxalement inefficaces. Les irlandais plantent quatre essais dans leur jardin de Dublin infligeant un 32-14 à l?Ecosse qui tentera d?éviter la cuillère de bois, le week-end prochain à Rome. Les Gallois n?ont pas eu à forcer la machine samedi face à l?Italie à Cardiff (24-3). Une quatrième victoire dans ce Tournoi qui les rapproche grandement du Grand Chelem qu?ils essaieront d?arracher lors du dernier match face aux tricolores, samedi prochain au Millenium Stadium de Cardiff.

Arnaud Rey

Philippe Saint-André au soir de la défaite face à l'Angleterre.


Avant France-Angleterre

Philippe Saint-André a crée la surprise en laissant Dimitri Yachvili à la disposition du Biarritz Olympique et en titularisant une charnière Dupuy-Beauxis contre l'Angleterre.

Philippe Saint-André, Sélectionneur du XV de France, à Marcoussis le 7 mars 2012.


Des Bleus à l?âme

Passés à côté de leur première mi-temps, les Bleus concèdent un résultat nul (17 ? 17) face au XV du Trèfle, dimanche sur la pelouse du Stade de France. Si une victoire dans ce tournoi est toujours possible, les espoirs de Grand Chelem ont été réduits à néant par ce résultat au goût de défaite.

Frustrés par le report du match, les supporters n?ont pas délaissé l?enceinte du Stade francilien dimanche après-midi, bien au contraire. Sous une pluie battante, les spectateurs ont donné de leurs voix pendant tout le match, enchaînant les « Allez les Bleus » et les Marseillaise. Une « Ola » parcourut même les tribunes à plusieurs reprises alors que les deux équipes s?alignaient dans le tunnel. L?ambiance était là, seul le sportif a fait défaut.

En retard à l?allumage

Pris à la gorge par des Irlandais très agressifs en défense, les Français ont balbutié leur rugby en première période. Chahutés dans les rucks, les avants ont eu du mal à sortir le ballon dans le tempo et les trois-quarts ont subi les montées défensives irlandaises. Après un lancement sur touche, Aurélien Rougerie fit la passe de trop et permis à l?ailier Tommy Bowe d?inscrire le premier essai irlandais. Les français répondirent par un beau mouvement parti du centre du terrain mais échouèrent à cinq mètres de l?en-but irlandais. Comme a son habitude, Paul O?Connell joua de sa roublardise en se mettant à la faute obligeant ainsi les français à marquer seulement trois points. Morgan Parra récidiva et à dix minutes de la mi-temps, l?Irlande menait 10 à 6 après une pénalité réussie de Sexton. Mais avec les Irlandais, c?est toujours jusqu?au bout. A deux minutes de la pause, Tommy Bowe réussit à lober Clément Poitrenaud en bout de ligne avant de le battre logiquement à la course et de marquer cinq nouveaux points. 17 ? 6 à la mi-temps, les Bleus n?ont encore une fois pas pris le match par le bon bout.

Fofana toujours décisif

Les mots dans le vestiaire ont eu un effet immédiat sur le sort du XV de France. Piqués au vif, les Bleus se réveillèrent et amorcèrent la remontée. D?abord grâce au pied de Morgan Parra puis par les jambes de Wesley Fofana. Après une passe au sol de François Trinh-Duc, le jeune centre clermontois pris la défense irlandaise de vitesse et fila marquer en coin. Trois matchs, trois essais, dont deux décisifs face à l?Ecosse et l?Irlande. Tout est alors possible et Philippe Saint-André fait parler la puissance de son banc avec la rentrée de Debaty, Servat, Nallet et Picamoles. A vingt minutes du terme du match, Morgan Parra remet les compteurs à zéro, 17-17. Le public y croit et entonne la Marseillaise. Les Français tiennent le ballon et gagnent du terrain centimètres par centimètres grâce à un gros effort de patience et de maîtrise du groupe. Malheureusement le score en restera là. Rentré à dix minutes de la fin, Lionel Beauxis se fera contrer lors de ses deux tentatives de drop.

Une déception pour les joueurs qui voient leurs rêves de Grand Chelem s?envolés. Des bleus sur le corps mais surtout à l?âme pour ces 23 du groupe France. Malgré tout, le sélectionneur a insisté sur la douche française (11 ? 0) infligée aux Irlandais en deuxième période. Philippe Saint-André garde le même groupe pour affronter l?Angleterre dimanche prochain à 16h00 au Stade de France. Une première mi-temps identique contre les Anglais serait dramatique. Sans compter que les joueurs du XV de la Rose auront, eux, une semaine de repos en plus dans les jambes.

Arnaud Rey


Avant France-Irlande

Du 29 février au 3 mars, le XV de France a préparé cette 2ème édition de France-Irlande au CNR de Marcoussis. Dans une ambiance studieuse et décontractée après le succès en Ecosse, les Bleus ont accueilli le "nouvel" ancien Clément Poitrenaud et confirmé les inoxydables Nicolas Mas et Vincent Clerc.

Vincent Clerc, au CNR Marcoussis le 2 mars 2012.

Nicolas Mas, au CNR Marcoussis le 1er mars 2012.

Clément Poitrenaud, au CNR Marcoussis le 29 février 2012.


L?âme Bleue

Dans une rencontre de très haut-niveau, le XV de France est venu à bout (23 - 17) d?une équipe écossaise en jambe, dimanche à Murrayfield. Deuxième de ces VI Nations 2012, les Bleus sont encore en course pour le grand Chelem tout comme le Pays de Galles.

Pour manger les Bleus, les hommes d?Andy Robinson avaient organisé une orgie de jeu dimanche après-midi sur la pelouse de Murrayfield. Affublés de leur surnom de « All Blacks du nord », ils ont enchaîné les séquences pour franchir la défense française. Durant presque trente minutes, ils imposèrent un rythme effréné aux français. Menés 10 à 0, les hommes de Saint-André sortiront la tête de l?eau grâce à Wesley Fofana projeté dans l?en-but après une passe sur le pas de Vincent Clerc. Revenu à égalité à la mi-temps, les Bleus sont proches du Hold-up au vu de la prestation « haut de gamme » livrée par les écossais.

Et en deuxième période, ça continue ! Les britanniques vont toujours vite et fort à l?image de leur puissant deuxième ligne, Richie Gray. Après avoir pris les rênes grâce à une pénalité de Morgan Parra (10-13), les Bleus encaissent un essai suite à un contre de l?ailier Lee Jones. Trois minutes après à l?heure de jeu, Julien Malzieu réussi un de ses numéros de funambule pour offrir un essai à Maxime Médard. Si la rentrée des « cadres », Nallet, Servat et Bonnaire, va faire du bien, les Français vont quand même souffrir jusqu?en fin de match malgré un drop de Lionel Beauxis à la 70e. Les Français gagnent aux forceps grâce à leur force de caractère, cette « âme bleue » d?un groupe toujours plus soudé. Le rendement « monstre » de Thierry Dusautoir et la mêlée sont aussi pour beaucoup dans la victoire française. Des erreurs défensives et en touche ont tout de même permis à l?Ecosse d?asseoir son jeu. Les Français se sont heureusement juste fait peur mais face aux irlandais, cela pourrait être fatal. Une semaine seulement pour préparer ce choc avec en tête, la frustration de son annulation au début du mois.

Douche verte et marée rouge

A Twickenham, les Anglais se sont inclinés face à la fougue galloise (19 - 12). Un exploit personnel de Scott Williams fera pencher la balance en faveur du XV du poireau à cinq minutes de la fin alors que l?Anglais Strettle se verra refuser un essai dans les arrêts de jeu.
Douche verte pour les Italiens en Irlande. Dans l?antre de l?Aviva Stadium, les hommes de Jacques Brunel ont reçu une correction de la part d?un redoutable XV du trèfle qui inscrit cinq essais au final (42 ? 10). Dimanche le « Fighting spirit » Irlandais sera opposé au « French flair » des Bleus à 16h00 au Stade de France.


La Conférence de Presse de Philippe Saint-André avant l'Ecosse


Philippe Saint-André, Sélectionneur National, à Marcoussis le 21 février 2012.


L'annonce du XV de départ contre l'Ecosse


Philippe Saint-André, Sélectionneur National - Marcoussis, le 21 février 2012.


Pierre Camou prend position sur l'annulation de France-Irlande


Pierre Camou, Président de la FFR


Communiqué du Comité des 6 Nations

En réponse aux demandes et aux rapports émanant des médias en France, le bureau des Six Nations souhaite fournir, par la présente communication, des précisions concernant les événements qui se sont déroulés au cours de la semaine qui a vu le report du match France - Irlande du 11 février 2012 :
? A aucun moment, au cours de la semaine précédant le match, le bureau des Six Nations n?a reçu de communication de la part de la Fédération Française de Rugby (FFR) exprimant quelque inquiétude que ce soit quant à sa capacité à accueillir le match, que ce soit en raison des conditions météorologiques ou pour d?autres motifs.

? De même et contrairement à certains rapports médiatiques, à aucun moment, au cours de la semaine précédant le match, le bureau des Six Nations n?a reçu de demande ou de communication de la part des diffuseurs partenaires des Six Nations visant à demander que la date ou l?heure du coup d?envoi du match soient modifiées ou à soulever la question des conditions météorologiques ou de la surface de jeu au Stade de France.

? Lundi 6 février, la FFR a informé le bureau des Six Nations ainsi que l?Irish Rugby Football Union qu?en raison des prévisions météorologiques, l?échauffement des joueurs des deux équipes (captain?s run) prévu le vendredi 10 février au Stade de France n?aurait pas lieu, car elle souhaitait maintenir la bâche de protection sur la surface de jeu afin de s?assurer que le terrain soit praticable le samedi. Cette demande n?a rien d?inhabituel et avait d?ailleurs été faite la semaine précédente avant le match France - Italie auprès des deux équipes qui l?ont toutes deux respectée.

? Jeudi 9 février, en réponse à une demande émanant de l?IRFU, le bureau des Six Nations a envoyé à l?IRFU et à la FFR, ainsi qu?aux officiels de match, copie des protocoles applicables en cas de report d?un match des Six Nations. Ces protocoles, qui sont énoncés dans le Manuel des Opérations et des Procédures des Six Nations, ont été approuvés par les six Fédérations avant le Championnat. En envoyant ces protocoles, le bureau des Six Nations suggérait également que l?arbitre chargé du match procède à l?inspection du terrain au Stade de France dès son arrivée en France le vendredi 10 février, mais aussi à son arrivée au stade, avant le match, le samedi 11 février.

Nous espérons que les précisions fournies ci-dessus permettront de mieux comprendre les évènements qui ont précédé le report du match France - Irlande.







L'annonce des 23 pour Ecosse-France. Jo Maso et Philippe Saint-André, Marcoussis, mardi 14 février 2012.


6 Nations: L'âge de glace

Christine Connally et Pierre Camou prennent la parole après l'annulation de France-Irlande.

Et si c'était vrai?

Le XV de France n'a joué qu'un match, tout n'a pas été parfait mais déjà un nouveau style se dégage. La recherche de l'équilibre attaque-défense, l'adaptation aux situations de jeu, l'efficacité. La bonne gestion des temps faibles, inéluctables pour une sélection, semble aussi se préciser. Bref, après la longue nuit laportienne et les bégaiements lièvremontains, on espère enfin de la cohérence et de la clarté dans le jeu de l'équipe de France. Test grandeur nature contre l'Irlande samedi 11. Un mot aussi pour remercier Philippe Saint-André d'afficher une réelle maîtrise de sa communication. Le rugby est devenu trop médiatique pour s?accommoder d'une expression émotionnelle trop forte ou remplie de sous-entendus. Y aurait-il enfin un pilote dans l'avion?

Philippe Saint-André livre son analyse de France-Italie, le lendemain du match à Marcoussis.


Communiqué de l'IRB

L'International Rugby Board soutient l'arbitre David Pearson pour la décision qu'il a prise après avoir jugé que le terrain du Stade de France, dans le cadre du match des RBS 6 Nations entre la France et l'Irlande samedi soir, était impraticable. L'intégrité physique et le sécurité des joueurs sont la priorité pour l'IRB et ses Officiels de Match aussi, après avoir noté et évalué la rapide détérioration de la surface de jeu entre la dernière inspection du terrain et l'heure programmée du coup d'envoi et consulté l'équipe des officiels de match, les deux entraîneurs et les organisateurs du Championnat, Pearson a-t-il considéré le terrain impraticable pour protéger la santé des joueurs. Les RBS 6 Nations ne sont pas sous la juridiction de l'IRB et toute question relative à la reprogrammation de cette rencontre devrait être adressée au Comité des 6 Nations.

Une entrée réussie


La maîtrise bleue

Le XV de France a réussi son entrée dans ce tournoi des VI Nations 2012 en dominant l?Italie (30-12) samedi sur la pelouse du Stade de France.

Solides et réalistes, les Bleus ont maîtrisé une équipe italienne très joueuse et animée par la rigueur de Jacques Brunel, le nouveau sélectionneur italien. Ils assurent l?essentiel, la victoire en prolongement d?un Mondial réussi. Tendus en première période, les Bleus ont logiquement buté offensivement après seulement une semaine d?entraînement au CNR de Marcoussis. Sans être brillants, ils n?ont jamais été en danger pour autant et ce, grâce à une grosse solidarité défensive et une belle discipline. Un match brouillon même si la copie rendue est plutôt flatteuse. Quatre essais à zéro et un système défensif assimilé. Privés de ballons, les Français ont tout de même réussi à faire parler leurs talents. Le « papa » des lignes arrières, Aurélien Rougerie, montre la voie sur une course rentrante puis son coéquipier clermontois, Julien Malzieu aplatit une nouvelle fois avant la pause après une mêlée gagnée sur introduction italienne. Plus fluide en deuxième mi-temps, ils inscrivent deux nouveaux essais, l?un de Vincent Clerc après un coup de pied à suivre de François Trinh-Duc et le dernier conclu par Wesley Fofana après plusieurs temps de jeu. Score final, 30 à 12. Une première victoire pour Philippe Saint-André et son staff qui a déjà annoncé qu?il gardait le même groupe pour affronter l?Irlande samedi à 21h au Stade de France.

« L?extraterrestre George North »

De l?autre côte de la Manche, les Anglais ont gagné, bien que largement dominés par l?Ecosse (6-13). Le XV de la Rose ramène une petite victoire de Murrayfield grâce à son demi d?ouverture, Charlie Hodgson qui inscrit le seul essai du match sur contre. A Dublin, le réalisme irlandais n?a pas suffit face à la fougue galloise. Malgré une grosse conquête, les hommes de Paul O?Connell n?ont pu contenir les Gallois à l?image de l?extraterrestre, George North, vingt ans et déjà monstrueux en bout de ligne. L?arrière Halfpenny donnera la victoire à son équipe sur pénalité (21-23) à une minute de la fin.

(Arnaud Rey, pour le blog bleu) 



Communiqué de la FFR


Un ancien joueur international au soutien au nom de la transmission

Philippe Saint André, au nom du devoir de transmission de l?histoire du XV tricolore,  souhaite qu?un ancien joueur  international puisse remettre les maillots aux jeunes joueurs de l?Equipe de France lors du briefing d?avant match.   

Gérald Martinez , ancien capitaine du XV de France (1982 à 1983) et Président de l?Amicale des Anciens Internationaux a été invité par Philippe Saint André et  remettra les maillots du match France contre Italie.

Numéro d'international : 721
Date de naissance : 30/03/1955
Date de première sélection : 06/02/1982 contre Pays de Galles
A été capitaine : Oui
Nombre de sélection : 7
Club : Racing Club de France
Poste habituel : Demi de mêlée
Autres clubs: Montrejeau, Stade Toulousain
Président du Racing Club de France (1997 à 1999)


5 ans et toujours plus d'exclusivités!


RUGBY TV a 5 ans. 5 ans de programmes 100% rugby auxquels vous êtes de plus en plus fidèles. En 5 ans, notre 1ère Télévision consacrée au rugby s'est considérablement développée. 2 Coupes du Monde couvertes comme média officiel, 5 finales de Top14 et 4 finales de Heineken Cup ont jalonné notre parcours. Depuis 2 ans, RADIOVALIE, la radio 100% rugby, complète harmonieusement notre offre audiovisuelle. Vous offrir gratuitement de plus en plus de contenus exclusifs sera notre priorité en 2012. Vous avez déjà apprécié nos reportages exclusifs sur Vincent Clerc, Maxime Médard, François Trinh-Duc, Morgan Parra, Damien Chouly et bien d'autres. Julien Caminati viendra inaugurer une nouvelle série dès la rentrée. Grâce à notre partenariat avec l'ERC, nous vous offrons maintenant des réactions d'après-match de Coupes d'Europe en EXCLUSIVITE TOTALE. Exclusivité totale également de diffusion EN DIRECT RADIO de certains matches européens. RUGBY TV et RADIOVALIE les Nouveaux Médias du Rugby, vous souhaitent un joyeux Noël 2011 et une excellente année 2012, pleine de beau rugby comme on l'aime! 
Michel Debjay


Merci les Bleus et merci à vous!


RUGBY TV et RADIOVALIE, les Nouveaux Médias du Rugby, remercient les dizaines de milliers d'internautes et de mobinautes qui nous ont suivis pendant la Coupe du Monde. Seuls webmédias audiovisuels français présents en Nouvelle-Zélande pendant la compétition et officiellement accrédités, RUGBY TV et RADIOVALIE vous ont fait vivre l'évènement sous un angle différent. Vous avez été de plus en plus nombreux à regarder nos reportages vidéos exclusifs, à écouter nos matches en direct et nos magazines. Vous avez apprécié la rapidité et la qualité de nos contenus, publiés souvent avant leur apparition sur les médias traditionnels. Notre équipe en Nouvelle-Zélande a travaillé nuit et jour, en coordination avec notre équipe française, pour vous offrir gratuitement ces reportages. Merci à eux ainsi qu'à nos consultants: Olivier Merle, David Gérard, Aubin Hueber, Christian Labit, Benoit Bellot et Damien Chouly. 
Merci aux Bleus, dont le parcours mouvementé, fait de crises et d'exploits, nous a tenus en haleine jusqu'à cette finale digne d'une tragédie antique. Nous n'étions pas nombreux, parmi les médias, à croire en vous. Vous nous avez récompensés. Surtout, bien au courant des difficultés que vous rencontriez, nous nous sommes interdits de les déballer en public, à la différence de certains journaux qui ont pris le risque de vous déstabiliser et de plonger le peuple ovale tricolore dans le doute. Vous leur avez répondu sur le terrain. Quel plaisir à présent de vous retrouver pour le Top14 Orange et les Coupes Européennes! 
Il nous tarde déjà de vous faire vivre ces compétitions. Parce que la passion du rugby ne souffre aucun répit. 


Michel Debjay


Communiqué de la FFR

STADE FFR : Thiais-Orly et Evry Centre Essonne retenus pour la phase finale de sélection du site.
Suite au vote du Comité Directeur du 9 décembre et à la présentation en Assemblée Générale ce jour, le projet de stade de la Fédération Française de Rugby entre, conformément au calendrier annoncé, dans la phase finale de sélection du site d?implantation. Deux dossiers ont été retenus pour participer à cette dernière ligne droite du processus de sélection :
o Thiais Orly
o Evry Centre Essonne
Les communes d?Orly, de Thiais, de Rungis, de Chevilly-Larue et le Conseil Général du Val de Marne ont présenté un emplacement sur le site du Senia. La Communauté d?Agglomération Evry Centre Essonne a présenté un emplacement sur le site de l?hippodrome de Ris-Orangis.
Avec ces deux sites, la FFR dispose de la possibilité de développer deux très beaux projets.
L?un, à Thiais Orly, sur un site urbain à proximité immédiate de Paris, de l?aéroport d?Orly et de sa future gare TGV. L?autre, dans l?agglomération d?Evry Centre Essonne, sur un site naturel en bordure de forêt, à 25 km de Paris, avec un potentiel de développement significatif autour du stade.
Serge Blanco, en charge du projet, précise : « Notre processus se poursuit conformément à ce que nous avions annoncé. Je suis très heureux du résultat auquel nous aboutissons aujourd?hui avec deux formidables projets potentiels pour la FFR. Je voudrais surtout souligner l?exceptionnel investissement des six candidats en lice pour cette deuxième phase. C?est le lot de ce type de processus que de choisir et je tiens à remercier très sincèrement les élus et les équipes des six sites, qui ont tous fourni d?importants efforts pour développer de très beaux projets ».
Le travail va maintenant se poursuivre et la FFR annoncera le site d?implantation de son futur stade au cours du 1er semestre 2012.


Mondial terminé pour Estebanez

AUCKLAND le 3 octobre - Le Français Fabrice Estebanez a été suspendu pour trois semaines après avoir été reconnu coupable d?acte de jeu déloyal contraire à la Règle 10(4)(j).
Après examen des images de la retransmission du match, Estebanez a été cité par le commissaire à la citation indépendant Steve Hinds (NZL)  dans le cadre de la règle 10.4(j) pour plaquage dangereux (plaquage cathédrale) lors de la rencontre, le 1er octobre, entre la France et les Tonga comptant pour la Poule A de la Coupe du Monde de rugby 2011.
Estebanez a été suspendu par le responsable juridique indépendant Christopher Quinlan QC (ENG) conformément à la procédure disciplinaire de la Coupe du Monde de rugby 2011.
Après avoir effectué un examen détaillé de toutes les preuves, parmi lesquelles les angles de visionnage disponibles ainsi que les preuves supplémentaires fournies par le joueur et son représentant légal, le responsable juridique a qualifié l?infraction de niveau moyen pour laquelle six matches de suspension sont normalement requis.
Toutefois il a décidé de réduire la peine normale, prenant en considération les circonstances atténuantes et l'absence de circonstances aggravantes. Le joueur a été suspendu pour trois semaines.
La suspension prend effet immédiatement et se prolongera jusqu?au 24 octobre. Il sera autorisé à rejouer le 25 octobre.
Le joueur dispose de 48 heures pour faire appel de la décision à partir de la divulgation de cette dernière.
RWCL


Au bord du gouffre

Il a craqué. Au lendemain d'une énième défaite historique, Marc Lièvremont n'a pas résisté au stress et a avoué son impuissance à motiver son groupe. Pour ne pas avoir participé à la curée de l'automne dernier ni à la tentative scandaleuse de déstabilisation opérée par certains médias en pleine Coupe du Monde, nous sommes en droit de donner notre avis, à présent que le sélectionneur a ouvert les vannes. Marc Lièvremont se compare à Domenech, le maudit, le chien galeux. C'est un raccourci trop simpliste. Oui, comme Raymond, il n'est plus crédible auprès de ses joueurs. Mais cela n'a rien à voir avec le cynisme, l'incompétence et l'avidité du footeux. Marc Lièvremont s'est décrédibilisé en juin 2010 lorsqu'au sortir d'un grand chelem joyeux et sympathique à défaut d'être flamboyant, il s'est incliné devant les oukases des gros pardessus de la Fédé récusant les sélections de Ouedraogo, Palisson et Estebanez pour la tournée d'été, pour de sombres histoires de rugby à 7 dont tout le monde se fout en France. Habitués à des managers à poigne dans leur clubs, les nouvelles générations de rugbymen pros, élevés à l'école de l'efficacité et du résultat, n'ont plus suivi ce vrai-faux sélectionneur. A défaut d'avoir l'autorité d'un Jacques Fouroux, le charisme d'un Jean-Pierre Rives, le prestige d'un Pierre Villepreux ou l'assurance d'un Serge Blanco, Marc Lièvremont a voulu rétablir son leadership en s'entourant de joueurs plutôt lisses et en laissant planer l'incertitude sur le groupe des 30 jusqu'à 2 semaines du départ en Nouvelle-Zélande et la douloureuse éviction de Marconnet. Le résultat a été que ces garçons, appliqués et humbles pour la plupart, ont accueilli leur sélection comme un soulagement et un aboutissement. Vidés psychologiquement par ce jeu de roulette russe, ils sont partis en Nouvelle-Zélande sans ressort mental. Et sur place, les doutes se sont accumulés. Eviction d'Emile N'Tamack dans les coulisses. Disgrâce de François Trinh-Duc que l'on croyait indéboulonnable. Départ précipité de David Skréla après un pronostic médical hâtif puisque l'intéressé est à présent apte à jouer avec Clermont. Disgrâce de Damien Traille que l'on s'est obstiné à faire jouer partout sauf au seul poste où il excèle, centre. Et ce "jeune entraîneur", pour reprendre l'expression de Pierrot Villepreux, qu'ils aimeraient avoir pour copain mais qu'ils ne ressentent pas comme un chef. Qui s'énerve quand "ça va mal", s'en prend à la presse et maintenant aux agents. Trop pudique, trop lointain et trop proche à la fois. La compétence s'acquiert mais le talent est inné. La révolte est encore possible. Mais ce groupe n'est il pas fasciné par le saut dans le vide, après avoir goûté à l'ivresse du précipice par 3 fois (Australie, Italie et Tonga)? Un dernier mot pour ceux qui croiraient malin de prétendre que le foot tient sa revanche: les joueurs du XV de France n'ont rien à voir avec les décérébrés qui ont traîné le drapeau français dans la boue d'Afrique du Sud. Confrontés au vertige de l'échec, ils constatent seulement que les Ribéry, Evra , Abidal et consorts rejouent en équipe de France et sont adulés dans leurs clubs.

William Servat, l'homme tranquille

Beaucoup ont fait la fine bouche après France-Japon. Nous avons nous-même fait part, sur un plateau télé, de notre inquiétude face au manque de leaders sur le terrain, capables de réorienter le jeu lorsque ça va mal. L'entrée de Morgan Parra, doté de ces qualités, et le sursaut qui s'ensuivit, tendent à démontrer la pertinence et l'importance de cet argument. Encore faut-il que les leaders soient clairement investis de ce rôle, comme l'ont été autrefois Jacques Fourroux, Serge Blanco ou Raphaël Ibanez. Après, des garçons solides, expérimentés et de sang-froid, le XV de France n'en manque pas. Thierry Dusautoir, Aurélien Rougerie, Vincent Clerc et Lionel Nallet sont de cela. Mais au premier rang, il est un homme qui ne fait jamais beaucoup de bruit. Qui réalise toujours d'excellentes prestations. Sobre, propre, vaillant, fiable. Tellement "dans le paysage" que l'on en avait presque oublié que c'était son match de reprise, après 3 mois sans jouer. Cet homme, c'est William Servat. Vous l'avez élu Meilleur joueur évoluant en France, pour la saison 2010-2011. Lui, le guerrier, le gros bras. Vous ne lui avez pas préféré un beau gosse des lignes arrières. A travers William, vous avez récompensé tous les "gros", ces hommes de l'ombre sans qui nulle victoire n'est possible.
Deux anecdotes significatives me reviennent au sujet de William Servat: Sa venue en salle de presse, une dent cassée et la bouche en sang, au soir d'un Toulouse-Biarritz bien arrosé. Pour lui, le boulot continuait. Et sa réponse à un journaliste anglais qui lui demandait si l'on prononce son nom "Serva" ou "Servate": Comme vous voudrez... William n'est pas un mec tourmenté.


Pointer les vrais problèmes

L'honneur est sauf...  dira-t-on. Une belle victoire face aux Gallois, de l'orgueil, de la fierté, du combat et surtout une défense acharnée. Bref, on a retrouvé les valeurs du XV de France. Allez hop, ça repart. Les joueurs dans leurs clubs et la fédé aux banquets. Comme si de rien était, Marc Lièvremont va tranquillement préparer ses vacances et la Coupe du Monde. Pour avoir été de ceux qui ont défendu les joueurs (à une ou deux exceptions près) et critiqué l'encadrement et les structures lors des dernières défaites, nous serons de ceux qui continueront à trouver les joueurs méritants et sympas comme des gosses qui retrouvent le sourire quand le bon point succède à la fessée. Mais nous continueront à penser que cette 2ème place masque les insuffisances profondes de notre rugby national au niveau de sa direction. Alors que nos clubs dominent l'Europe, que notre Championnat attire les meilleurs joueurs du Monde et surtout que nos sélections de jeunes restent compétitives, peut-on se satisfaire d'un XV de France si fragile? Peut-on gérer le rugby de haut niveau dans un univers professionnel avec des méthodes d'amateurs et les recettes de papa? Peut-on choisir toujours les hommes autant sur des critères de docilité que de compétences? Et cela veut dire clairement peut-on se passer des meilleurs techniciens de France (Novès, Saint-André, Galthié) et de joueurs talentueux (Picamoles, Fritz, Dupuy, Ouedraogo) de peur de les laisser "l'ouvrir"? Surtout, peut-on - à  juste titre - reprocher aux joueurs d'oublier l'humilité et le courage, valeurs de bases du rugby, en cas de revers et continuer à faire preuve d'arrogance et de dédain face aux critiques? Les plaies vont se refermer un peu mais les questions resteront ouvertes.
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